SAYED, MELONI, UE, FMI : GLI ACCORDI CONTRO I POPOLI
Il memorandum appena firmato a Cartagine tra Unione Europea e Tunisia ed il probabile prossimo accordo tra Tunisia e Fondo Monetario Internazionale rappresentano il patto perfetto tra liberismo, autoritarismo e xenofobia.
Non é un caso, infatti, che il principale sponsor degli accordi tra il regime tunisino e le istituzioni internazionali sia la premier italiana Giorgia Meloni che, in Europa occidentale, é l’espressione esemplare di questo modello.
L’Unione europea fornirà al governo tunisino circa 250 milioni di euro a fondo perduto per diventare il gendarme delle frontiere contro i migranti, fermando le partenze verso l’Europa.
L’Unione Europea e il Fondo monetario concederanno prestiti a tassi agevolati per 2 miliardi e 600 milioni di euro per occuparsi del popolo tunisino, tagliando posti di lavoro, sussidi a carburante e generi alimentari, privatizzando le imprese pubbliche.
Le condizionalità agli aiuti delle istituzioni internazionali consistono nel mettere in atto politiche economiche e sociali antipopolari contro migranti e cittadini.
Nessuna clausola sul ripristino delle istituzioni democratiche e dei diritti civili, per la fine della repressione interna ed il rispetto dei diritti umani di uomini e donne migranti, ma solo denaro in cambio di violenza sociale, politica, economica.
Il modello già presente in Libia e Turchia, arriva oggi in Tunisia e sarà formalizzato domani anche in Egitto e in Marocco dove repressione, politiche antipopolari e discriminazioni verso i migranti sono già all’ordine del giorno.
La crisi economica e sociale provocata dai governi borghesi al potere in Europa ed in Tunisia trova su entrambi i lati del mediterraneo un capro espiatorio : il migrante. A Tunisi il migrante é ivoriano, a Roma é tunisino e a Londra é italiano. In definitiva il nemico additato dalle classi dominanti é ancora una volta l’essere umano che lotta per uscire dalla sua condizione di sfruttamento.
Per i popoli la soluzione non sono né gli accordi capestro proposti da UE e FMI, né la repressione dei migranti, ma l’unità e la lotta per soddisfare i bisogni della maggioranza della popolazione : lavoro, casa, salute.
In Tunisia, in Italia, ovunque.
Potere al Popolo (Italia)
Partito dei lavoratori (Tunisia)
SAIED, MELONI, UE, FMI : LES ACCORDS CONTRE LES PEUPLES
Le mémorandum qui vient d’être signé à Carthage entre l’Union européenne et la Tunisie et le probable accord à venir entre la Tunisie et le Fonds monétaire international représentent le pacte parfait entre libéralisme, autoritarisme et xénophobie.
En fait, ce n’est pas un hasard si le principal commanditaire des accords entre le régime tunisien et les institutions internationales est le premier ministre italien Giorgia Meloni qui, en Europe occidentale, est l’expression exemplaire de ce modèle.
L’Union européenne fournira au gouvernement tunisien environ 250 millions d’euros de subventions pour qu’il joue le rôle de gendarme de frontières contre les migrants, stoppant les départs vers l’Europe.
L’Union européenne et le Fonds monétaire accorderont des prêts à taux bonifiés de 2 milliards 600 millions d’euros en contrepartie de l’exécution des réformes antipopulaires et antinationales qui supprimeraient les emplois, les subventions au carburant et à l’alimentation, qui privatiseraient les entreprises publiques.
Pas de clause sur les libertés démocratiques et les droits humains, sur la fin de la répression interne et le respect des droits humains des migrants, hommes et femmes, mais seulement de l’argent en échange de violences sociales, politiques et économiques.
Le modèle déjà présent en Libye et en Turquie arrive aujourd’hui en Tunisie et sera officialisé demain également en Égypte et au Maroc où la répression, les politiques antipopulaires et la discrimination contre les migrants sont déjà à l’ordre du jour.
La crise économique et sociale provoquée par les gouvernements bourgeois au pouvoir en Europe et en Tunisie trouve un bouc émissaire des deux côtés de la Méditerranée : le migrant. A Tunis le migrant est ivoirien, à Rome il est tunisien et à Londres il est italien. En définitive, l’ennemi pointé du doigt par les classes dirigeantes est encore une fois l’être humain qui lutte pour sortir de sa condition d’exploitation.
Pour les peuples, la solution n’est ni les accords honteux proposés par l’UE et le FMI, ni la répression des migrants, mais l’unité et la lutte pour satisfaire les besoins de la majorité de la population : travail, logement, santé, et finalement pour des relations égalitaires entre les peuples
En Tunisie, en Italie, partout.
Potere al Popolo (Italie)
Parti des travailleurs (Tunisie)