Parigi - Solidarité avec le peuple du Chili: cineforum et débat

[IT] In questi giorni la popolazione cilena si sta mobilitando massicciamente e continuamente per le strade chiedendo le dimissioni del presidente Piñera, il quale ha risposto con una dura repressione e schierando l’esercito: coprifuoco, violenze, torture e arresti sono riapparsi sulla scena di un paese che sperava di aver superato la dittatura di Pinochet.

Raccontato come il paese più ricco ed efficiente dell’America Latina, grazie alle politiche neoliberaliste iniziate con la dittatura militare di Pinochet (generale salito al potere grazie a un colpo di stato finanziato dagli Stati Uniti e rovesciando il legittimo presidente Allende capo di un governo socialista), il Cile si ritrova oggi a dover affrontare le problematiche strutturali relative agli effetti di queste politiche di privatizzazione, precarietà e povertà relativa.

Le proteste nascono dall’aumento del prezzo del biglietto del trasporto pubblico ma mettono in discussione un intero sistema basato su diseguaglianza sociale che pesa sulle spalle degli strati più deboli della popolazione: “Non è questione di 30 pesos, ma di 30 anni”.

[FR] Aujourd’hui, la population chilienne se mobilise massivement et de manière continue dans les rues pour demander la démission du président Piñera, qui a réagi par une dure répression et le déploiement de l’armée : couvre-feu, violence, torture et arrestations sont réapparus dans ce pays qui espérait avoir surmonté la dictature de Pinochet.

Considéré comme le pays le plus riche et performant d’Amérique latine, grâce aux politiques néolibérales qui ont commencé avec la dictature militaire de Pinochet (un général arrivé au pouvoir grâce à un coup d’État financé par les Etats-Unis, renversant le président légitime Allende, chef d’un gouvernement socialiste), le Chili se retrouve maintenant confronté aux problèmes structurels liés aux conséquences de ces politiques de privatisation, à la précarité et à la pauvreté.

Les protestations proviennent de l’augmentation du prix des tickets de transport public mais remettent en cause tout un système basé sur l’inégalité sociale qui pèse sur les épaules des couches les plus faibles de la population : “Il ne s’agit pas de 30 pesos, mais de 30 ans”.

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